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28 Les Spectacles de la Foirej^gfisgS
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cies, où il a fait représenter le Service récompensé, comédie en prose mêlée d'ariettes ; le Mariage à la mode, drame vaudeville ; le Cabaretier jaloux ou la Courtille, comédie en prose, en société avec Chamoux ; le Triomphe de V amitié, drame en vers ; le Mérite décrédité ou le Temps présent, comédie en vers. Le directeur du théâtre Nicolas Vienne y a fait aussi représenter deux pièces : Arlequin aubergistré (sic), soldat et juge ou l'Amant perdu et retrouvé, comédie en prose prise de scènes détachées du théâtre italien, et le Départ de l'enfant prodigue, comédie-parade en trois actes, prose et vers. Citons encore parmi les auteurs qui ont écrit pour cc théâtre, Cammaille Saint-Aubin, Clède, Dorvigny, qui y fut aussi acteur, Doussin et Pelletier de Volmeranges.
(Le Chroniqueur désoeuvré, 1,43. — Histoire des petits théâtres de Paris, par Brazicr, I, 49. — Catalogne de M. de Soleinne, III.)
Voy. Sallé (Louis-Gabriel). Vienne.
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A
STHLEY, écuyer anglais et directeur d'une troupe équestre, ouvrit cn 1782, à Paris, faubourg du Temple, près le boulevard, un spectacle où l'on voyait des « exercices de manège et des tours furprenans dc force et de fouplesse tant férieux que comiques». Les deux principaux acteurs de la troupe étaient Asthley père, « le plus fuperbe homme de l'Europe», et son fils, âgé dc dix-sept ans, qui, « avec des grâces et une vigueur capables d'enchanter le beau fexe », exécutait sur des chevaux courant au grand galop le menuet du Devonshire, composé et dansé en 1781, à Londres, par le grand Vestris. On y admirait encore le cheval qui rapporte, le cheval qui s'assied comme un chien, le combat du tailleur anglais et de son cheval, un équilibriste sur le fil d'archal, nommé Sanders, un paillasse d'une agilité merveilleuse et une petite fille de quarante mois qui touchait du forte-piano. On y exécutait aussi de véritables pièces équestres, et l'une d'entre elles intitulée : la Bataille et la mort du général
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